Nouveau calcul de la difficulté de minage de Bitcoin
Le 9 mars, après un nouveau calcul, la difficulté de minage de Bitcoin a augmenté de 1,43 %, atteignant 112,15 T. Malgré cette croissance, elle n'a pas pu compenser entièrement la baisse de 3,15 % enregistrée deux semaines auparavant. Cependant, l'indicateur s'est à nouveau rapproché du record historique de 114,17 T, établi en janvier.
Les analystes de Glassnode notent que le taux de hachage n'a pas encore atteint son pic de février, fixé à 844,95 EH/s. La valeur actuelle est de 813,5 EH/s. Selon l'indice de taux de hachage, la rentabilité du minage a atteint son plus bas niveau depuis février, tombant à 46 $ par PH/s par jour.
Le cours de l'Ethereum chute de 20 %
L'Ethereum a perdu 20 % de sa valeur au cours des sept derniers jours, brisant une ligne de tendance haussière clé formée après l'effondrement de Terra. Les analystes de CoinDesk estiment qu'une telle dynamique technique pourrait signaler la fin d'un cycle haussier de trois ans.
Une pression supplémentaire a été exercée sur le marché par une chute sous le niveau de 2 100 $ – ce niveau, en août 2023, témoignait d'un affaiblissement des vendeurs. La baisse du 3 au 9 mars a été la plus importante pour la deuxième plus grande cryptomonnaie en termes de capitalisation boursière depuis novembre 2022.
Les coûts de transaction en USDT augmentent sur le réseau Tron
La fonctionnalité Gas Free n'a pas répondu aux attentes en termes de réduction du coût des transactions Tether (USDT) sur le réseau TRON, comme l'ont constaté les développeurs du bot Telegram re:Fee, conçu pour l'achat et la location d'énergie. Fin février, Justin Sun, créateur de TRON, a présenté Gas Free, un mécanisme permettant de payer les frais de réseau sans utiliser le jeton TRX natif. Il a également invité les développeurs de portefeuilles crypto à collaborer à l'intégration de cette fonctionnalité.
Le 7 mars, l'équipe TronLink a publié un guide d'utilisation de Gas Free, mais il s'est avéré que les transactions « gas free » sont nettement plus coûteuses que les transactions standard. Les utilisateurs doivent payer 10 USDT pour activer la fonctionnalité, et la commission par transaction sera également de 10 USDT.
À titre de comparaison, un transfert USDT standard coûte entre 3 et 6 $, et l'utilisation de re:Fee permet d'économiser jusqu'à 60 % sur les frais. Selon le nombre de transactions, le coût énergétique de re:Fee varie de 3,5 à 5,8 TRX (0,80 à 1,30 $) au lieu des 13,4 TRX standard (3 $).
Vulnérabilité découverte dans le portefeuille Trezor
Le fabricant de portefeuilles cryptographiques matériels Trezor a corrigé une vulnérabilité dans son modèle Safe 3, découverte par une équipe de recherche de son concurrent Ledger, a déclaré Charles Guillaumet, directeur financier de l'entreprise. Le problème était lié au microcontrôleur effectuant les opérations cryptographiques, rendant l'appareil vulnérable aux attaques sophistiquées. En réponse, Trezor a mis en place des puces Secure Elements pour protéger le code PIN et les données cryptographiques.
L'entreprise a assuré que les fonds des utilisateurs étaient en sécurité et qu'aucune autre action n'était requise. Trezor a également souligné que les chercheurs de Ledger Donjon n'étaient pas en mesure d'extraire les clés privées ni les codes PIN. Les portefeuilles restent protégés s'ils sont achetés via les canaux officiels.
Une victime d'une attaque Sandwich perd plus de 700 000 $
Un trader de cryptomonnaies a échangé environ 732 583 $ en USDC contre environ 18 636 $ en USDT sur six swaps, devenant ainsi victime d'une attaque sandwich majeure. Il a utilisé le pool de liquidité USDC-USDT sur Uniswap V3.
Comme l'explique Michael Nadeau, fondateur de The DeFi Report, le bot MEV a devancé la transaction du trader, créant un déséquilibre de prix entre les actifs. Il a également demandé au constructeur de blocs bobTheBuilder de traiter sa transaction en premier.
L'attaquant utilise un logiciel spécial pour surveiller le mempool et détecter les transactions importantes non finalisées. Il effectue ensuite deux transactions : avant et après l'échange de la victime, gonflant artificiellement le prix des actifs achetés et bloquant les profits à la revente.
Pour éviter de telles attaques, les experts recommandent de réduire le glissement autorisé, de passer à des agrégateurs avec protection MEV et de configurer un RPC personnalisé qui masque les transactions des mempools publics.
Seulement 4 % de la population possède des Bitcoins
Selon une étude de River, seulement 4 % de la population mondiale possède des Bitcoins. La plus forte concentration de détenteurs se trouve aux États-Unis, où 14 % des résidents possèdent de l'or numérique. L'Amérique du Nord est en tête de l'adoption des cryptomonnaies par les particuliers et les organisations, tandis qu'en Afrique, ce chiffre n'est que de 1,6 %.
Les analystes constatent que le Bitcoin n'a conquis que 3 % de son marché potentiel, y compris les gouvernements, les entreprises et les investisseurs institutionnels. Les principaux obstacles à une adoption massive demeurent le faible niveau de connaissances financières et techniques, ainsi que le scepticisme – beaucoup considèrent encore le Bitcoin comme une arnaque. La forte volatilité complique encore son utilisation comme réserve de valeur et moyen d'échange, notamment dans les pays en développement. Malgré ces progrès, les experts soulignent que le Bitcoin n'en est qu'à ses débuts.
